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| موضوع: Education nationale : Les enseignants du technique demandent la régularisation de leur situation الأحد أبريل 21, 2013 9:47 pm | |
| Education nationale : Les enseignants du technique demandent la régularisation de leur situation
Les enseignants du technique prennent à témoin l'opinion publique quant à la suppression de l'enseignement technique en Algérie. Les enseignants du technique prennent à témoin l'opinion publique quant à la suppression de l'enseignement technique en Algérie. Désorientés, ils lancent un nouvel appel pour la relance de cet enseignement «performant au sein de l’éducation nationale et sa contribution indéniable à la réduction de la déperdition scolaire et pour le bien de l’économie nationale », ont-ils soutenu lors d'une conférence de presse tenue hier à Alger.Les membres de la Coordination nationale des lycées techniques et des technicums (CNLTT) revendiquent, dans le cadre des consultations du ministère de l’Education nationale pour l’évaluation de la réforme du système éducatif, un plan de réhabilitation des lycées techniques et des technicums, l'instauration d'un bac professionnel sous statut scolaire, accessible après la 4e année moyenne et qu’on prépare en trois ans dans les lycées techniques et l’intégration sans conditions des professeurs (techniques) des lycées techniques, en qualité de professeurs de l’enseignement secondaire (PES) et leur promotion automatique aux catégories nouvellement arrêtées, soit professeurs principal et formateur.Ils ont indiqué que dès l’entame de la mise en application de la réforme de l'éducation nationale en 2003, «la CNLTT a milité sans relâche pour la préservation de l’enseignement technique en Algérie, tout en insistant sur les propositions concrètes dans ce sens. « Mais malheureusement à ce jour, aucune de ces revendications ou propositions n'a été prise en considération par le ministère de tutelle ». Ils n’ont pas omis de relever «la reconversion des lycées techniques et technicums en lycées d'enseignement général, la fermeture des ateliers et les magasins de ces lycées, ainsi que la transformation des laboratoires du technique en salles de cours, afin, entre autres, d'absorber la surcharge au niveau des lycées ». Des enseignants réduits à donner des cours d’initiation Les membres de la Coordination ont exprimé leur déception devant la dissolution des équipes pédagogiques de l’enseignement technique tout en relevant que la durée de formation d’une équipe pédagogique s’étale sur plus d’une décennie.Allant plus loin, ils diront que les enseignants du technique, les chefs de travaux et les chefs d'ateliers, qui constituaient ces équipes pédagogiques, ont été dispersés selon les bons vouloirs des Directions de l’éducation à travers les lycées d'enseignement général. « Ces enseignants (avec bac + 4 et bac + 5) n'assurent plus, dans leur majorité, leur mission d'enseignants du technique ; ils sont réduits à donner des cours d'initiation à l’informatique et à la technologie aux élèves de première année secondaire», ont-t-ils souligné. Ils n’ont pas manqué d’insister sur le nombre de candidats au bac dans la filière technique mathématique devenu insignifiant depuis 2009, « et qui ne dépasse pas les 4.158 inscrits sur un total de 262.451 candidats, soit un taux minimal de 1,58% sur l'ensemble des candidats ». Par conséquent, au jour d'aujourd'hui, force est de constater en toute objectivité, et sans exagération, qu'il n'existe plus d'enseignement technique en Algérie, et ce, après une existence historique datant des premières années de l’indépendance du pays, soulignent les conférenciers.Répondant à une question liée à l’intégration du bac professionnel, M. Feraous Mohamed a indiqué que celui-ci doit permettre à tout bachelier l’ayant obtenu, et selon ses vœux, l’accès immédiat au marché du travail, ou bien, sur la base des notes obtenues à l’examen du baccalauréat et de son parcours scolaire, d'intégrer un institut de formation spécialisée ou de poursuivre des études universitaires s’il obtient la mention «très bien». Interrogée sur l'utilisation de l'ordinateur dans l'enseignement des nouvelles filières techniques, en remplacement des anciens appareils et autres machines utilisés dans les ateliers, Mme Zaïdi Naïma est catégorique : «Ce n'est pas possible de travailler seulement sur ordinateur. Ce n'est pas du tout pratique.» Concernant leur transfert vers les centres d'enseignement professionnel, elle dira : «Aucun des enseignants n'a été orienté vers cet enseignement. Les enseignants en surplus sont, en revanche, affectés dans des lycées d'enseignement général pour enseigner la technologie et parfois d'autres matières, sinon s'occuper de tâches administratives.» Un problème dans la classification A ce sujet, intervient M. Bey Azzedine, «est-il normal de demander à un enseignant du technique de s'occuper de la surveillance de la bibliothèque ou des laboratoires ?» Il évoque le problème des professeurs dans les lycées techniques (PTLT) : «Nous sommes les premières victimes du nouveau statut. Les PTLT qui ont exercé, pour la plupart, pendant plus de vingt ans dans l'enseignement secondaire technique ont été reclassés à la même catégorie que les instituteurs des écoles primaires. Nous demandons à ce que les pouvoirs publics réparent cette injustice. Nous demandons l'intégration des PTLT dans le corps des enseignants du secondaire», lancera-t-il. Il y a lieu de relever qu’après la suppression de plus de 300 lycées techniques en 2008, le personnel enseignant de ces établissements a été orienté vers les lycées généralistes. Un état de fait qui, du jour au lendemain, propulse les enseignants techniques, dont la fonction était d’assurer des travaux pratiques, au même titre que les enseignants de l’enseignement secondaire (PES). Le problème, dénoncent les enseignants techniques, demeure dans la classification. L’enseignant de l’enseignement secondaire passera, après l’application du nouveau statut, de l’échelle 13 à la 16, tandis que l’enseignant technique restera à la 11. Une disparité que les concernés appellent à corriger. Les enseignants techniques demandent la révision du statut particulier de cette catégorie professorale «en vue de régulariser sa situation, et ce, en l’intégrant dans le corps des professeurs d’enseignement secondaire». Ils expliquent que «ce corps est chargé de la même fonction que le professeur d’enseignement secondaire, ils suivent la même durée de stage, la même méthode de titularisation, les mêmes critères de notations administrative et pédagogique et les mêmes activités d’encadrement avec les inspecteurs et préparation des sujets de baccalauréat ainsi que les corrections». Les enseignants techniques, qui se disent privés de promotion aussi bien administrative que pédagogique, demandent aussi leur intégration dans les catégories nouvellement créées. Soit d’accéder au poste de professeur principal après dix ans d’ancienneté et vingt ans d’expérience pour être au poste de professeur formateur. S. Sofi
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